Vice-président et Premier ministre des Émirats Arabes Unis (EAU) et souverain de Dubaï, Son Altesse Sheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, Chef de la Direction de la République islamique d’Afghanistan, Abdullah Abdullah, Premier ministre du Vanuatu Charlot Salwai,
Ministres, Ambassadeurs, Délégués, Mesdames et Messieurs. Lorsque nous avons décidé de tenir notre 20e Conférence de plénipotentiaires aux Émirats Arabes Unis, nous nous sommes sentis comme un retour à la maison pour l’UIT. Nous sommes fiers de retourner à Dubaï, où l’UIT a déjà organisé avec succès d’importants événements tels que l’AMNT-12, l’UITL Telecom World 2012, la WCIT-12 et la CMDT-14. Merci aux Émirats Arabes Unis d’avoir accueilli la PP-18 et d’avoir collaboré avec nous pour en faire la conférence la plus verte et l’une des plus réussies de notre histoire. Merci pour tout ce que vous faites pour les TIC dans le monde arabe, la région et au-delà. Ici plus qu’ailleurs, la transformation numérique de l’économie et de la société a pris une toute nouvelle dimension. Les Émirats Arabes Unis sont un pionnier du monde des TIC. Et aujourd’hui, Dubaï devient sa capitale. Le plus frappant est la façon dont les traditions ancestrales du passé coexistent avec les technologies émergentes d’aujourd’hui pour créer un avenir meilleur.
Cette nouvelle décennie promet d’apporter encore plus de possibilités de transformation que la dernière, aux Émirats Arabes Unis et ailleurs. Les nouvelles technologies telles que la 5G, l’intelligence artificielle (IA), les données volumineuses et l’Internet des objets vont changer notre façon de vivre, de travailler et d’apprendre. Le défi qui nous attend aujourd’hui est de faire en sorte que ces technologies et les TIC en général continuent d’être une source d’informations bénéfiques pour tous dans le monde. Et c’est pourquoi la «Stratégie pour l’intelligence artificielle des EAU» repose sur la conviction que l’IA devrait être un moyen d’inclusion. Ici, dans les Émirats arabes unis, le taux de pénétration du haut débit mobile est trois fois plus élevé que les moyennes mondiale et régionale. Le pourcentage de personnes utilisant Internet dans le pays avoisine les 95%. Malheureusement, ce n’est pas le cas partout dans le monde, loin de là. À l’heure actuelle, plus de la moitié de la population mondiale n’utilisent toujours pas Internet, isolée de l’économie numérique d’aujourd’hui. Alors que nous débattons au cours des trois prochaines semaines sur la manière de développer les compétences et l’infrastructure informatique nécessaires pour favoriser la croissance économique inclusive et la confiance, travaillons comme une seule et même personne.
En tant que principale agence des Nations Unies pour les TIC, l’UIT a un rôle essentiel à jouer pour aider nos Membres à atteindre les objectifs de développement durable. Relevons le défi et utilisons PP-18, notre première Conférence de plénipotentiaires depuis l’adoption des ODD en 2015, en tant qu’accélérateur pour stimuler l’innovation et le développement et pour réduire la fracture numérique. En cette «Année de Zayed», permettez-moi de conclure avec le regretté père fondateur, Sheikh Zayed bin Sultan Al Nahyan, qui a un jour déclaré : «Les générations futures vivront dans un monde très différent de celui auquel nous sommes habitués. Il est essentiel que nous nous préparions nous-mêmes et préparons nos enfants à ce nouveau monde. » Notre monde évolue rapidement et l’UIT évolue également. Devions-nous, toujours nous rappeler, que nous sommes plus forts ensemble – que ce qui nous unit est la vision commune d’un monde connecté, où les technologies de l’information et de la communication sont une source de bien pour tous, partout dans le monde.
Je vous remercie.
Ce samedi 28 juillet 2018, en présence de Mme Ndolenodji Alixe Naimbaye, Ministre des Postes et des Nouvelles, Technologies de l’Information et de la Communication, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes, Dr. Salim Bachar Haggar et ses partenaires Huaweï et NTP ont procédé à la réception provisoire du réseau à Fibre optique Tchad/Soudan. La cérémonie a vu la présence des responsables du ministère et ceux des entités sous tutelles. Il faut le rappeler que le projet comprend 12 sites de N’Djaména à Adré, la frontière avec le Soudan, plus une dérivation vers Ati, soit au total 13 sites. La longueur la fibre posée est de 1059 km sans compter les boucles dans la capitale et les autres chefs lieux des régions traversées. Le Directeur Général de l’ARCEP dans son mot de circonstance explique : « Avec la réalisation de cette infrastructure, le Tchad dispose de deux dorsales à fibre optique. Il s’agit d’une dorsale Sud raccordée au câble sous-marin SAT3 à partir du Cameroun et une dorsale de l’Est qui interconnecte le réseau tchadien au câble sous-marins venant de la Mer rouge à travers les installations soudanaises. Il s’agira à termes, d’aboutir à une grande boucle à fibre optique qui assurera d’une part l’interconnexion de toutes les régions par des liens haut débit et d’autre part la connexion du pays à plusieurs câbles sous-marins ».
Après le mot du Directeur Général, une séance de visiophonie s’est établie entre les techniciens qui se trouvaient à 40 km à la sortie Nord de N’Djaména, précisément à Djarmaya avec la Ministre. Question de tester la fiabilité du réseau. Une opération que l’on peut qualifier de réussite. Ce test de matériels a permis par la suite aux Directeurs Généraux de l’ARCEP, de Huaweï et de NTP de signer les procès-verbaux de réception provisoire. S’en est suivi la visite des équipements sur le site situé à une cinquantaine de kilomètre du lieu où s’est déroulé la cérémonie. A la fin de la visite, la responsable du département a livré ses impressions à la presse, lesquelles impressions sommes toutes positives. D’un coût total de 25 milliards FCFA, la réalisation de ce réseau est stratégique, car il permettra au pays d’avoir une connectivité internet plus stable et à haut débit.
Dipombé Payébé
Le Gouvernement de la République du Tchad lance un avis d’appel d’offres international pour l’octroi de la licence d’établissement et d’exploitation d’un réseau de radiotéléphonie mobile de 2ème, 3ème et 4ème. Cliquez sur le lien pour lire l’Avis d’appel d’offres.
Au terme du Décret N°1370/PR, portant remaniement des membres du Gouvernement et rendu publique le 18 juin 2018 a amené Mme Madeleine Alingué à passer la main à Mme Alixe Ndolenodji_Alixe Naïmbaye au poste du Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. La cérémonie du passage de témoin a eu lieu dans les locaux dudit ministère, le mercredi 20 juin 2018, en présence de la ministre Secrétaire Générale du Gouvernement, Mme Mariam Mahamat Nour.
Qui est la nouvelle ministre du MPNTI ?
Mme Ndolenodji Alixe Naimbaye est une communicante avérée. Elle fut consultante en communication dans plusieurs organisations et projets à l’instar du projet Système d’Information sur la Sécurité Alimentaire/ Système d’Alerte Précoce (SISA/SAP) et du projet Grippe Aviaire. En janvier 2011, elle est la chargée de Communication du Programme National de Sécurité Alimentaire (PNSA). Parallèlement à son poste au PNSA, elle a travaillé sur la stratégie marketting des cahiers « made in Tchad » dénommée « Le Lamy Fortain » chez Aubaine Graphic.
En juillet 2016, elle quitte la PNSA et rejoint la Chambre de Commerce, d’Industrie, d’Agriculture, des Mines et d’Artisanat (CCIAMA) et occupe la fonction de Directrice Générale Adjointe. Lequel poste elle occupa jusqu’à sa nomination le 7 mai 2018 au Secrétariat d’Etat aux Affaires étrangères, à l’Intégration africaine, à la Coopération internationale et à la Diaspora.
La Rédaction du site de l’Arcep souhaite bon vent à la nouvelle ministre.
Dipombé Payébé
La délégation tchadienne, composée de M. Adam Abderamane Anou, Directeur Général de l’ADETIC, M. Hassan Daoussa Hassabalah, Directeur des Études et Planifications des Projets du Ministère des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Mme Safia Youssouf Mahamat, Directrice de la Communication et de la Coopération internationale à l’ARCEP et M. Ali Sidick Adam, Directeur du Contrôle et Inspection, tous les deux de l’ARCEP, a pris activement part à la Conférence sous régionale sur l’économie numérique qui s’est tenue à Yaoundé du 23 au 25 mai 2018.
La cérémonie d’ouverture de cette conférence sous régionale est présidée par la Ministre des Postes et Télécommunications, Minette, Libom Li Likeng.
L’on retiendra de la déclaration de la Ministre camerounaise en charge des Télécommunications que : « La zone Afrique centrale est l’une des zones les moins connectées au monde. Voilà pourquoi l’instance faitière des télécommunications a pensé qu’il serait bon que la première conférence sous régionale se tienne en Afrique centrale. Et particulièrement au Cameroun, où un certain nombre d’actions a déjà été engagé. Alors, c’était le lieu idéal pour engager cette réflexion de haut niveau pour que nous relevions ce défi. »Il n’y a pas que le seul défi, l’autre défi : « C’est d’entrainer la population à la transformation numérique par un accompagnement et par l’éducation. Parce que si vous laissez les populations abandonnées à elles-mêmes, elles vont être manipulées par les acteurs des réseaux sociaux que vous connaissez. Donc, on éduque ces populations dans l’économie numérique comme on les éduque au quotidien. »
Les travaux de Yaoundé sont placés sous le thème : « L’économie numérique en Afrique Centrale : état des lieux et défis dans un monde globalisé ». Cette conférence vise à fournir une plate-forme de haut niveau pour discuter des questions clés relatives au développement de l’économie numérique. Mais aussi à se concentrer de manière spécifique sur l’intégration économique de chaque sous-région à travers les TIC.
En effet, l’initiative bénéficie du soutien de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). A travers le directeur du Bureau régional pour l’Afrique, l’instance s’est engagée à organiser un cycle de conférences tournantes sous régionales sur le développement de l’économie numérique.
La conférence a abordé tour à tour les thèmes ci-après. « Économie numérique et intégration sous régionale : quels leviers pour un développement durable en Afrique Centrale ?» Cette thématique était en débat le premier jour des travaux. Les leviers de l’économie numérique que pourrait activer la sous-région pour garantir un développement durable. Puis les pistes du développement durable en matière des TIC dans la sous-région.
Ensuite, la visite des stands. Enfin, les huis-clos des ministres de la zone Cemac sur les échanges d’expériences sur le développement du numérique, ont meublé cette première journée.
Le second jour, les experts ont davantage planché sur les autres thèmes notamment : «Économie numérique comme levier essentiel dans la mise en place d’une zone de libre-échange continentale ». Ou encore, « Inclusion financière face au numérique », « Expérience de Startups camerounaises ».
Au terme des assises ouvertes le 23 mai, en présence du secrétaire général de l’UIT, Zhao Houlin, les participants se sont quittés sur une note positive avec l’adoption d’une liste de près d’une quarantaine de mesures à exécuter sous forme de directives.
Par ailleurs, la rencontre a été l’occasion de mettre en œuvre la décision des ministres des Télécommunications des États membres de la CEEAC, d’harmoniser et de baisser les tarifs du roaming, mais aussi d’élaborer et de mettre sur pied un mémorandum d’entente au niveau de la sous-région afin de réglementer les aspects techniques, tarifaires et juridiques du processus. Pour une application optimale, ce dernier nécessite une coopération renforcée entre les différents pays membres de la CEEAC à savoir le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, la RD Congo, le Gabon, l’Angola, le Burundi, la Guinée équatoriale, le Rwanda, Sao Tomé & Principe ainsi que le Tchad.
Source : L’Article compilé par la rédaction du site de l’Arcep à partir de Tig Mag et de la Tribune d’Afrique.
Le Tchad, à l’instar des 193 Etats membres de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), a célébré le jeudi 17 mai 2018, au Palais du 15 Janvier, la Journée Mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information.
La célébration de cette journée, présidée par la Ministres des Postes, des Nouvelles Technologies de l’Information et la Communication, Mme Madeleine Alingué, marque le 153ème anniversaire de l’UIT, créée le 17 mai 1865.
Le thème retenu pour cette année par le conseil de l’UIT est «Vers une utilisation positive de l’intelligence artificielle pour tous ». Au lieu que la Ministre se contente d’un enregistrement du message de la journée qui par la suite est diffusé sur les ondes des organes publics, elle a préféré donner un aspect plus étendu et plus faste à la journée, en organisant une série de conférences-débats en rapport avec l’intelligence artificielle.
Ainsi, l’on peut retenir que l’intelligence artificielle permet d’amplifier les capacités humaines en automatisant les tâches dangereuses ou fastidieuses. Les applications de l’intelligence artificielle sont de plus en plus nombreuses et contribuent considérablement à l’amélioration de nos cadres de vies et à la promotion d’un changement positif dans le monde. Les machines intelligentes doivent avoir un impact positif sur la performance et l’efficacité de nos entreprises et plus particulièrement sur notre mode de vie.
Le thème de cette année s’inscrit en droite ligne avec les objectifs de la communauté internationale et met en évidence les progrès considérables réalisés ces dernières années dans le domaine des technologies de l’intelligence artificielle, grâce aux avancées extraordinaires notamment de l’apprentissage automatique, de la puissance de calcul, de la capacité de stockage et de l’informatique en nuage etc.
La Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information a pour but de contribuer à sensibiliser l’opinion aux perspectives qu’ouvre l’utilisation de l’Internet et des autres technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social, ainsi qu’aux moyens permettant de réduire la fracture numérique.
Dipombé Payébé
Chers internautes,
C’est avec joie et fierté que je vous convie à visiter le nouveau site de l’Autorité de Régulation des Communication Électroniques et des Postes (ARCEP) entièrement relooké.
La refonte de notre site web vise essentiellement le rapprochement de notre entité avec tous les acteurs du secteur, aussi les décideurs, les investisseurs et autres partenaires, en leur offrant un espace pour consulter et lire régulièrement nos publications et rapports sur le marché des télécoms, les résultats des audits sur la qualité des réseaux de la téléphonie mobile, les opportunité pour investir au Tchad.
A cet effet, les concepteurs du site sont arrivés, grâce à leur savoir-faire, à créer un espace convivial et attrayant, une architecture plus élaborée et facile d’accès.
AUTORITÉ DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES ET DES POSTES
Avenue du Général DAOUD SOUMAÏNE BP 5808 N'Djamena (République du Tchad) Tel : +235 22 52 15 16 / +235 22 52 15 17 Email : info@arcep.td